Histoire d’eau

Histoire d'eau

Autrefois, l’alimentation en eau des villageois et des animaux se faisait par des puits individuels, peu profonds (environ 10m) qui se situaient dans les cours des fermes.

Pour les hameaux les plus importants, il existait des puits communs aux habitants et dans le bourg, des puits communaux.

Au bout de quelque temps, il s’avère que ces deux bâtiments se situant sur la même nappe, l’eau manque et l’un et l’autre finissent par être abandonnés.

En 1961, le conseil municipal sous l’impulsion du maire, Jacques DELAVALLEE, décide de construire un deuxième réservoir vers MIGAUDIN, sur les conseils avisés d’un ingénieur en hydrométrie.

Le puits a encore été creusé à la main, avec 60 m3 de terre à remonter pour une profondeur de 42 m ; sur celui-ci, un réservoir haut de 30m offre une capacité de 200m3. L’objectif était d’alimenter le reste de la commune et de permettre une connexion avec le bourg car la nappe se vidait.

Une question se posait : ou trouver une nappe généreuse en eau de qualité ?
Divers sondages furent réalisés :

Il est alors décidé d’installer la station de déferrisation. Ce traitement est réalisé à l’aide de batteries qui décomposent les molécules de fer, donc sans addition chimique.

Ce forage est le plus profond du département à une profondeur de 256 m, la pompe et la crépine étant à 110m.

A l’époque, les réseaux sont alors interconnectés : Migaudin avec Chatillon en Dunois, Yèvres avec Brou et Bullou et le hameau de Bougeâtre avec Dangeau.

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